La stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et notamment celles issues des populations clés sont deux des causes les plus identifiées qui freinent la prévention et le traitement du VIH. Plusieurs études réalisées en Côte d’Ivoire ont permis de documenter les faits de stigmatisation et/ou discrimination, notamment les enquêtes bio-comportementales auprès des TS (IBBS 2014), UDI (IBBS 2014), HSH (IBBS 2015-2016), l’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS Côte d’Ivoire) 2016 ; STIGMA-INDEX 1.0 en 2016, l’évaluation de l’accès aux soins des PVVIH et des populations clés en 2017, l’évaluation de base réalisée en 2017 et 2018 avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme par le biais de son initiative ” Breaking Down Barriers “, l’évaluation en 2018 du cadre juridique de protection des droits en matière de VIH (LEA) réalisée avec l’appui du PNUD, et transgenres (étude pour l’identification des besoins spécifiques en matière de prévention et prise en charge IST-VIH/sida chez les personnes transgenres à Abidjan, mars 2020). Ainsi, afin de mesurer la situation actuelle de la stigmatisation et de la discrimination parmi les PVVIH, le RIP Plus, en collaboration avec l’ONUSIDA, Alliance Côte d’Ivoire, l’USAID, le PNLS, les organisations nationales de lutte contre le sida et d’autres acteurs de lutte contre le sida en Côte d’Ivoire a conduit une nouvelle étude nationale de l’index de la stigmatisation et de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH en Côte d’Ivoire 2.0 en abrégé STIGMA-INDEX 2.0.

Articles complets disponibles sur : https://www.stigmaindex.org/country-reports/#/m/CI